Un document en faveur de la préservation des dernières rivières et torrents sauvages des Alpes face à des menaces de microcentrales hydroélectriques peu adaptées. Le Fonds pour la Conservation des Rivieres Sauvages nous a sollicité pour la mise en oeuvre de ce document de sensibilisation.
Fruit de la concertation de nombreuses associations et citoyens et somme de nombreux débats, la plaquette ci-après a été lancée officiellement par la Frapna Isère le 08 septembre 2017 à Grenoble.
Openscop a également appuyé ce lancement en fournissant les invitations officielles et le communiqué de presse de la conférence.
Extrait :
Il y a un minimum de 80 000 barrages, seuils, obstacles divers sur les rivières de notre pays, dont environ 285 grands barrages hydroélectriques. En conséquence, il ne reste qu’à peine 1 % de cours d’eau en « très bon état écologique », libres de toute intervention humaine. Il est donc indispensable de les protéger, comme le demande l’Europe, avec sa Directive Cadre sur l’Eau d’octobre 2000. La France, avec l’adoption de la Loi Biodiversité du 8 août 2016, reconnait la nécessité de conserver et de restaurer ce patrimoine, « tissu vivant » de notre planète. Ces milieux uniques rendent de multiples services écologiques à nos sociétés de plus en plus urbaines. Ils sont les témoins irremplaçables d’un milieu naturel intact, une source de beauté et de paix et un enjeu de création de richesses diversifiées dans le monde rural.
Des Alternatives (Eolien, Solaire, Biomasse) plus prometteuses
Pour faire face à l’augmentation de la production d’électricité renouvelable, l’essentiel viendra du solaire, de l’éolien, de la biomasse, comme l’a montré par exemple une étude du WWF publiée en 2011 : « The Energy Report». En France, la Loi de Transition Energétique du 22 juillet 2015 prévoit d’installer environ 25 000 nouveaux MW3 éolien, marin et terrestre, 5 400 MW en solaire, beaucoup moins dans l’hydraulique. Les meilleurs sites sont pour la plupart tous équipés, et le scénario Negawatt prévoit même une stagnation du parc, vu la baisse des débits des rivières liée au changement climatique.